Konstantin Velychko
Senlis et Crépy-en-Valois

La grossesse est-elle TROP médicalisée?

31 Jan 2019 Konstantin Velychko grossesse

Nous avons la chance d'avoir un système de santé publique très important et efficace ! C'est pour cela que la France fait partie des pays européens avec la plus forte natalité. En 2016 et 2017, le nombre de naissances s'élevait respectivement à 784 000 et 767 000. De plus, les chiffres en 2015 montrent que seulement 8 femmes pour 100 000 naissances décèdent après ou pendant l’accouchement. Alors oui ce n’est pas 0, mais c’est sensiblement BEAUCOUP moins que dans les pays où les gens n’ont pas accès à un système de soin performant.

Seulement voilà, en France la surmédicalisation est très présente. Cela peut devenir un vrai stress pour les femmes enceintes. En effet, il faut rentrer dans les "normes" pour poursuivre une grossesse tranquille. Pas toujours facile entre les prises de sang, les examens d’urine, les tests de glycémie et la bataille avec la balance...

Le suivi de grossesse est-il surmédicalisé ?

Comprenons-nous bien, je suis strictement POUR le suivi de la femme enceinte. C’est primordial pour la santé de la maman et du bébé, surtout lorsque la grossesse est considérée comme « à risque ». Cependant, il existe une sorte de « paranoïa » et une « surprotection » maternelle. Même s’ils sont nécessaires, beaucoup d’examens conduisent à un stress car les résultats peuvent parfois sortir de la moyenne. N’oublions pas que chacun est différent et que ces chiffrent ne correspondent qu’à une moyenne. Surtout lors d'une première grossesse, les mamans se retrouvent souvent à rechercher sur internet les significations de leurs résultats d’analyse. La protéinurie, la glycosurie ou l'albuminurie il y a largement de quoi faire.

« Il faut surveiller ci car il peut y avoir un risque de complications ». Cette phrase lance une panique chez la jeune maman. Les complications… un mot pour rester vague. Les mamans me disent trop souvent qu'il y a un manque de relationnel lors d’un suivi de grossesse. Tout est trop « automatisé ». Dans les hôpitaux et les cliniques, les gynécologues sont souvent débordés. Il faut généralement plusieurs semaines pour avoir un rendez-vous. Du fait de l’énorme affluence de patients, la plupart du temps ce rendez-vous est bouclé en 15 ou 20 minutes. Les mamans restent sur leur faim. Tous ces rendez-vous mensuels ne deviennent plus vraiment un plaisir. On espère simplement ne pas entendre autre chose que « tout va bien ».

Quelles solutions adopter ?

La première chose à faire est de trouver un praticien qui vous correspond. Que vous soyez suivie en cabinet libéral ou en hôpital, vous devez absolument vous sentir à l’aise et rassurée.

Deuxièmement, parlez ! Posez toutes les questions que vous pouvez car une réponse d’un professionnel de santé sera toujours meilleure qu’une réponse trouvée sur un forum.

Il est aussi très important de se faire plaisir pendant la grossesse. Cela diminue les hormones du stress. L'activité physique ou cuisiner augmente sensiblement les endorphines (hormone morphinique) et les sérotonines (hormone de la bonne humeur). N’hésitez pas aussi à demander à votre partenaire un petit câlin pour fabriquer plus d’ocytocine, hormone anti-déprime !

Une consultation d’ostéopathie peut aussi vous aider à vous relaxer et diminuer les douleurs et les tensions accumulées durant la grossesse. Je vous en parlerai plus en détails dans mon prochain article « L’ostéopathie de la femme enceinte : quels bienfaits ? »


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